François Vachon-Marceau | Il coach plus de 150 athlètes par année

Publié le 14 août 2019

Ingénieur mécanique de jour, le coach François Vachon-Marceau a passé presque tous ses temps libres à entraîner plus de 150 athlètes de rugby, par simple amour pour le ballon ovale.

Cette année, l’entraîneur dirige toutes les équipes seniors du Club de Rugby de Québec (CRQ), les deux équipes féminines des Élans du Cégep Garneau et l’équipe provinciale senior féminine de rugby.

«Au niveau du dévouement, c’est assez difficile de faire mieux», indique son collègue entraîneur Kevin Rouet.

C’est donc pour cette raison que trois joueuses de l’équipe féminine du CRQ ont tenu à souligner son implication. «Sans lui, la qualité du rugby ne serait pas aussi bonne à Québec», indique la joueuse Justine Pelletier.

La joueuse Meijda Ben Saïd, qui le côtoie depuis près de 5 ans, s’impressionne devant «ses capacités de mémoire phénoménales». «François se souvient de tous les noms des joueuses de l’équipe du Club de Rugby de Québec. Il a une bonne idée du profil de chaque joueuse», affirme-t-elle.

À 36 ans, François Vachon-Marceau dit avoir «grandi énormément» depuis qu’il a commencé à entraîner à Québec, il y a plus de 10 ans.

«C’est une passion pour moi. Ce n’est pas mon métier, souligne-t-il. Ce que j’aime beaucoup en tant que coach, c’est de décortiquer ce que tu fais naturellement en tant qu’athlète.»

Vers la coupe

Pour la première fois cette année, les trois équipes féminines du CRQ sont classées premières dans leur catégorie et pourraient créer une première pour le club.

«Aller chercher trois coupes chez les femmes, ce serait une première au Québec, affirme François Vachon-Marceau. Chez les gars, on espère aussi aller chercher la coupe. Dans les deux cas, on a la possibilité d’écrire une page d’histoire.»

Force tranquille

Si plusieurs tentent de jouer les gros durs dans le monde du rugby, François Vachon-Marceau préconise plutôt une méthode douce.

«C’est un stratège. Il est intelligent. Il comprend le jeu, explique Justine Pelletier. Ce n’est pas un coach qui va te crier après, et parfois, au rugby, on peut s’énerver, mais lui, calme toujours le jeu.»

«Quand ça va mal, il donne du bon feedback, renchérit son collègue Kevin Rouet. Même si les joueurs sont stressés. Je pense que je ne l’ai jamais vu s’énerver et il faut dire qu’il a un humour assez pinçant.»

Les finales provinciales civiles vont se dérouler samedi à l’Académie St-Louis de Québec pour les divisions féminines et au stade Cole samedi 24 août à Montréal stade Concordia.

- Avec la collaboration de Jean-Maxime Bourgoin

Source : Journal de Montréal